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La Monaco, 50 bougies et pas une ride!

Pour la quatrième année consécutive TAG Heuer est présent au Geneva International Motor Show (7-17 mars), avec cette année une invitée exceptionnelle : la montre Monaco, objet d’une exposition retraçant son évolution de 1969 à nos jours. Ou comment un design horloger décrié à l'époque de sa sortie est devenu un succès mondial.
La Monaco portée par Steve McQueen dans le film Le Mans
La Monaco portée par Steve McQueen dans le film Le Mans

 Officiellement présentée le 3 mars 1969, simultanément à Genève et à New York, la Monaco reste intimement liée à l’innovation horlogère qu’elle embarquait : le calibre 11, premier mouvement de chronographe automatique à apparaître sur le marché. L’époque était mûre pour accueillir cette nouveauté, et d’autres marques que Heuer (son nom à l’époque) lancèrent à quelques mois d’intervalle des produits similaires : Breitling et Hamilton, avec le même mouvement dont elles avaient partagé le développement ; Zenith avec son El Primero, mais aussi Seiko et Movado. Cependant, de tous les chronographes automatiques de l’époque, seule la Monaco aura réussi à traverser un demi-siècle en conservant un visage quasi identique. Elle doit cette remarquable longévité à des canons esthétiques toujours d’une grande modernité aujourd’hui, car en rupture totale avec les standards à l’époque de sa sortie : son cadran bleu métallique, les aiguilles rouges et bleu clair, le boîtier carré et la position de la couronne sur le côté gauche. S’y ajoutait la caractéristique unique d’être la première montre carrée parfaitement étanche.

Le calibre 11 de Heuer fut le premier mouvement de chronographe automatique à apparaître  sur le marché
Le calibre 11 de Heuer fut le premier mouvement de chronographe automatique à apparaître  sur le marché

L’imprévisible succès

Steve McQueen et le pilote suisse Jo Siffert lors du tournage du film Le Mans
Steve McQueen et le pilote suisse Jo Siffert lors du tournage du film Le Mans

L’année suivante, Jack Heuer confie 6 exemplaires de la Monaco à l’accessoiriste du film « Le Mans » dont la vedette est Steve McQueen. L’acteur américain adopte la montre, qui apparaîtra maintes fois à l’écran. La légende est en marche, mais elle mettra du temps à s’imposer.
Le design radical de la Monaco tarde à trouver son public ; en outre, son boîtier est difficile à fabriquer et coûte donc trop cher. Après 8 ans de production, et diverses versions, sa commercialisation est arrêtée.  De son côté, le film Le Mans se solde par un échec commercial tout aussi retentissant. C’est pourtant de ces deux flops que naîtra un imprévisible succès.
En 1985, Heuer devient TAG Heuer. Ce changement d’actionnariat s’accompagne trois ans plus tard par le relancement de la Monaco et son association à l’image de Steve Mc Queen, désormais unaniment statufié comme le « King of the Cool ».  Cette fois, l’enthousiasme est immédiatement au rendez-vous. Depuis lors, la Monaco est étroitement liée à la haute horlogerie et compte de multiples versions présentant des complications, des designs et des matériaux nouveaux. Elle a certes évolué, mais la Monaco a gardé son esprit révolutionnaire qui lui a valu les critiques et la célébrité.
TAG Heuer a programmé cette année plusieurs événements pour célébrer comme il se doit les 50 ans de cette icone au parcours atypique, en lançant différentes éditions anniversaire, notamment à l’occasion des prochaines 24 heures du Mans et du Grand Prix de Monaco. On nous promet aussi la sortie prochaine d’un livre, Paradoxical Superstar, qui documente la vie de la Monaco avec des extraits d’archives, des photos inédites et des dessins de designs et de mouvements. 


La Monaco contemporaine en livrée d'époque
La Monaco contemporaine en livrée d'époque



Plus Infos : TAG Heuer



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© Patrick Delaroche
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