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Bel(lle) rencontre



Bref passage à Paris pour une heure d'entretien à bâtons rompus avec l'attachant  Bruno Belamich, co-fondateur et directeur créatif de Bell & Ross. L'occasion d'évoquer avec lui les nouveautés 2013 de la marque et surtout de les replacer dans le contexte d'un parcours horloger atypique. Marque marketing? Sans aucun doute, mais laquelle ne l'est pas aujourd'hui, du moins lorsqu'elle ambitionne de rencontrer un public? Bell & Ross l'est jusqu'au bout des ongles, par sa façon de communiquer par tous les réseaux possibles, et d'être l'une des premières à avoir oser se lancer dans le web shopping. Marque foncièrement sincère? Absolument, car qui peut prétendre dans le paysage du Swiss made mécanique associer un design vraiment intéressant et une légitimité horlogère.
Bell & Ross, c'est une démarche dont je ne connais pas vraiment d'autres exemples. Une manière moderne de s'accaparer une aventure aéronautique à laquelle cette jeune marque n'a évidemment pas participé, et de la recomposer à travers une histoire rêvée. Celle de deux amoureux du caractère épuré et fonctionnel des  montres militaires vintage, Bruno BEL(amich) & Carlos ROSS(illo) qui ont réussi à créer un néo-rétro bien plus parlant qu'une authentique icône horlogère plus ou moins bien revisitée. Et le tout à des prix plutôt doux par les temps qui courent...
Evocation des pionniers de l'aviations (WW1), des As de le seconde guerre mondiale (WW2), ou des cockpits des avions de chasse des années 60 (instrument BR), l'histoire défile devant des nos yeux. Rien n'est conforme à la réalité, mais tout renvoie à la substance de cette histoire, tout comme les écrans informatiques des jetliners d'aujourd'hui affichent les images des instruments de bord d'autrefois.

    

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