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Type 1005 |
Une petite vitrine, une table, deux chaises.... A Belles
Montres comme à Baselworld, le
stand de Ressence est à l’image des créations de l’anversois Benoit Mintiens,
minimaliste. Mais quel que soit le salon,
la marque belge bénéficie toujours de l’un des meilleurs ratios
surface/fréquentation. Le public parisien a donc piétiné sur 1m2
pour admirer les révolutions des satellites (heures, minutes, secondes, indication 24h) de ses
cadrans sans aiguilles qui affleurent le verre saphir. Déjà présent entre
autres à Bruxelles (De Greef) et Paris (Chronopassion), Ressence a entamé il y a deux mois une
carrière au Japon qui s’annonce semble-t-il prometteuse. Entre-temps, le jeune
designer industriel qui dans la « vraie vie » dessine des trains,
s’est attaqué à l’une des obsessions des créateurs de formes horlogères :
s’affranchir d’une protubérance inesthétique nommée couronne (remontage et mise
à l’heure). Tout droit sorti de sa mallette, nous avons vu le proto de la
nouvelle pièce qu’il présentera à Bâle au printemps 2013. Sans aspérité, encore
plus Ressence avec son verre saphir qui englobe tout le dessus de la montre (pas de lunette), et
doté d’un cadran baignant dans un liquide pour en renforcer la
lisibilité. De ce fait, le compartiment moteur doit être rigoureusement étanche.
Alors, question : comment se fait la transmission entre le mouvement
et les satellites du cadran (et accessoirement les réglages)?
Je vous laisse cogiter, mais je peux
déjà prédire que cela va faire du bruit - pardon, du buzz.
Ça veut dire quoi?
Dans ce système d’affichage sans aiguilles l’heure est indiquée
par des cadrans rotatifs qui tournent autour d’un axe virtuel. Cependant la lecture du temps reste
intuitive. En effet, des traits de longueur différente peints sur les disques des heures et minutes pointent dans les mêmes directions que le feraient de vraies aiguilles.
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