On sait combien la mécanique automobile inspire les montre
de haute horlogerie high tech de Richard Mille, que ce soit en terme de construction
et de matériaux que de principes mécaniques – par exemple, le mode de
fonctionnement de la couronne (remontage, neutre, réglage) calqué sur celui du
sélecteur d’une boîte de vitesse. Par contre, on ne savait pas cet amateur de bolides si
préoccupé de prévention routière...
Oui, j’avoue avoir bien ri en lisant dans le dossier de presse consacré à sa dernière
création (elle est présentée aujourd’hui à Istanbul) que la finalité de son
capteur de G est de : « retranscrire les contraintes physiques
imposées à l’organisme lors de fortes décélérations afin d’en informer les
conducteurs et de pouvoir leur faire prendre conscience des dangers de la route ».
En pratique, cette fonction (50 composants) développée et
brevetée par Renaud Papy en exclusivité pour Richard Mille détecte la
décélération et en indique la force sur une échelle placée à 12h. Si l’aiguille
est dans le vert, tout va bien, si elle est dans le rouge, c’est que vous
écrasez trop la pédale de frein.
La question : faut-il vraiment consulter sa montre pour s’en rendre compte ?
La réponse est non, et c’est pour cela que les horlogers parlent de...
complication. Mais pour les
amateurs du style Mille, ce sera quand même un très beau nouveau
« joujou » (capteur de G, tourbillon, édition limitée de 15 pièces en titane).
Plus d'infos: www.richardmille.com
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