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Chercher midi à quatorze heures

Breitling Transocean Chronograph Unitime
Quand il est 10h du matin à Londres, il est déjà 22h à Auckland. Mais quelle heure est-il à la maison? Pour répondre à la question, il existe de nombreuses montres affichant simultanément l'heure locale et celle d'autres fuseaux horaires; elles sont dites GMT, Hometime, etc. C'est aussi le cas des montres "heures du monde"; mais leur l'utilité pratique se double alors d'une dimension esthétique.

Anchorage, ou Rio de Janeiro... je ne sais pas vous? Mais la seule vue de ces noms sur un cadran fait naître dans ma tête des images de voyage. Depuis sa création en 2000, la ww.tc (world wide time control) de Girard-Perregaux constitue l'un des exemples les plus aboutis de montre "heures du monde". La vision globale du temps autour du globe est associée ici  à celle de l'heure locale, jusque dans la dimension infime des mesures au 1/8e de seconde du chronographe. Et le tout reste d'une lisibilité incomparable, notamment dans sa plus récente version dont le cadran oppose le noir et le blanc, tandis que des détails rouges attirent le regard sur des informations clés.


Girard-Perregaux ww.tc
ça veut dire quoi? 
Le système "heures du monde" a été imaginé dans les années 30 par l'horloger genevois Louis Cottier. Il s'agit d'un mécanisme de couplage permettant d’entraîner une bague affichant l’heure pour 24 fuseaux horaires représentés par autant de villes. Autour du cadran central doté des aiguilles des heures et des minutes indiquant l’heure locale choisie, un disque 24 heures tourne automatiquement d’un cran à chaque heure dans le sens contraire, tandis qu’à la périphérie de celui-ci un disque immobile affiche les villes de référence, Le contraste blanc/noir de la bague permet de distinguer s'il s'agit du jour ou de la nuit.

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